Nos âmes la nuit (Ritesh Batra, 2017, 1h47). Destination IO (Jonathan Helpert, 2019, 1h36). The Short Game (Josh Greenbaum, 2013, 1h40). Avec Le Rituel, Les Affamés et maintenant Cargo, les amateurs de survivalists sont gâtés en ce début d'année. What happened, Miss Simone? Une œuvre qui joue volontiers sur quelques effets gore mais peine à créer une réelle empathie avec ses personnages. Son meurtrier, connu des services de police, ne sera pas poursuivi sur décision d'un grand jury composé de… Blancs. Derrière cet intitulé sybillin pour quiconque n'est pas familier de la culture internet se cache un documentaire qui s'intéresse à la manière dont le web a changé notre rapport à la célébrité et à la vie privée. Voir la bande-annonce
Après le moyen métrage Heroin(e), qui s'intéressait aux destinées de femmes engagées dans la guerre contre les opioïdes, Elaine McMillion Sheldon prolonge son exploration de la thématique avec Recovery Boys. Un cri sourd par endroits bouleversant. Une relecture d'Un jour sans fin version apocalyptique où un groupe d'ingénieurs doit revivre la même journée jusqu'à résoudre l'énigme qui les maintient prisonniers. Pour certains dévorés par la rage et suicidaires, ils trouvent dans les remous de l'Océan une nouvelle source à la fois d'adrénaline et de liberté. Jo-Pil Ho - souffle de rage (Lee Jeong-beom, 2019, 2h07). Ainsi David Bruckner finit par imposer une imagerie complexe qui ne sombre jamais dans le ridicule ou la facilité. Tu emmenerais qui sur une île déserte ? Mindhorn (Sean Foley, 2017, 1h29). Premier long métrage d'une scénariste d'Orange is the New Black, Tallulah se démarque légèrement des convenances du film indé américain en prenant résolument le parti des femmes. The Perfect Date est un véhicule parfaitement adapté à son charme du super boyfriend next door. Nouvelle déclinaison d'une trame classique du film d'action – une ancienne gangster est rattrapée par son passé quand ses ennemis kidnappent sa fille –, Furie se démarque par une exécution soignée et incarnée qui le place au-dessus d'un tas d'autres œuvres du genre. Le film superpose deux niveaux de fiction. Ce biopic de 2Pac ressemble à ses pires moments à une suite de scènes comme tirées de la page Wikipedia du célèbre rappeur américain, suivant une lecture très politique des divers incidents qui ont émaillé sa courte carrière. Un autre dans un fond plus grave où il est question de deuil, de viol, d'épreuves qui pèsent sur les personnages sans jamais à chercher à les victimiser. Son ami est-il victime d'une malédiction ou lui-même est-il en train de devenir fou ? – Garder download-film.club dans ses favoris pour revenir nous voir plus souvent. Ce drôle de récit d'apprentissage se démarque par quelques effets clinquants de mise en scène, comme pour en surligner la modernité, mais surtout la légèreté toujours bienveillante et jamais grossière ou idiote de son personnage principal, heureuse de s'affirmer et de laisser peu à peu sa petite empreinte sur un monde plus large que les drôles de jeux de son enfance. Très bonne surprise que cette adaptation de Stephen King par Mike Flanagan, dont c'est déjà le deuxième Original Netflix. Elle se croyait depuis toujours en orbite autour de la Terre. Les acteurs auditionnent certaines scènes clés, donnant au passage leur interprétation divergente de ce qui a bien pu se passer, chacun prenant fait et cause pour celui qu'il est sensé incarner. Quincy (Rashida Jones et Alan Hicks, 2018, 2h04). Joshua: Teenager vs. Les Chroniques de Noël (Clay Kaytis, 2018, 1h44). En s'attachant aux années Columbia du jeune Barack Obama, Vikram Gandhi livre un film touchant sur la difficulté de s'intégrer quand on est le fruit du mélange de deux cultures. Elle décide alors sur un coup de tête de s'octroyer une pause et monte dans un bus pour le Montana. Et à sa passion pour Dolly Parton. Charge aux autorités britanniques de s'assurer de leur libération. Bel hommage au combat de l'exploratrice sous-marine Sylvia Earle pour la sauvegarde de notre environnement. En 2012, tout juste diagnostiquée d'un cancer, elle écrit un one-woman-show sur sa maladie. La légende de cocaïne island (Theo Love, 2019, 1h27). Puis le propos s'étiole un petit peu en suivant en parallèle la préparation de la défense d'Anders Behring Breivik, dont les avocats souhaitent dans un premier qu'il plaide à la folie avant que lui-même ne décide d'assumer la charge politique de ses actes, et la lente convalescence d'une des victimes touchée à la tête, traumatisée. Le film de David Ayer (Fury, Suicide Squad) montre que le géant de la SVOD peut venir concurrencer les géants d'Hollywood sur leur propre terrain sans avoir trop à rougir. Le troisième volet de la série documentaire Remastered se penche sur l'assassinat le 30 octobre 2002 du DJ du groupe Run-D.M.C. S'il donne parfaitement à entendre les arguments de chacun et le défi démocratique posé, le film perd de sa force à rendre compte en détail de chaque micro péripéties. La dimension politique des années 1970 a quand même pris du sacré plomb dans l'aile. Ce film espagnol sur un trappeur qui, fatigué de sa solitude, se trouve une femme dans un village en contrebas de là où il vit tente de se démarquer par un travail d'épure : une narration réduite quasiment à deux personnages, des dialogues plus que minimalistes… Dommage qu'outre un intéressant glissement des points de vue entre les deux personnages, l'ensemble manque un peu d'enjeux ou de scènes fortes pour nous intéresser réellement à leur sort. Bref, tout ceci se regarde avec beaucoup de sympathie. Financée à l'origine en partie à l'aide d'une souscription participative, cette comédie romantique a le mérite d'une certaine fraîcheur, dans un genre souvent très calibré qui a plusieurs fois sombré l'an passé dans le malaise.
Née en Allemagne, la réalisatrice Sudabeh Mortezai a grandi entre l'Iran et l'Autriche. Après la parenthèse The Meyerowitz Stories (new and selected) de Noah Baumbach qui avait vu le comédien briller dans un registre un peu plus dramatique et avant son incursion dans l'univers des frères Safdie, Adam Sandler revient ici à son registre comique habituel. Manière de dresser des ponts culturels entre le Mexique etr les États-Unis à l'heure où Trump menace cette bonne entente avec son projet de mur. Fin de partie : repenser la vie et la mort (Rob Epstein et Jeffrey Friedman, 2018, 0h40). Godzilla, la ville à l'aube du combat (Hiroyuki Seshita et Kōbun Shizuno, 2018, 1h41). Porté par une belle performance de l'actrice Afre Woodard, Juanita met en lumière un personnage que l'on voit peu au cinéma. Mais l'amour peut-il réellement surmonter une telle différence ? Ce deuxième volet d'une trilogie d'anime japonais autour du monstre légendaire a les qualités et les défauts du premier. L'action est plutôt bien menée et les robots ont un design attachant. Si le film de Michael Larnell passe un peu à côté du grand tableau, outre un gimmick répétitif avec le futr Nas, il touche à quelque chose de juste versant intime, avec ce portrait de femme ballottée d'un monde violent à un autre avec une verve hors du commun et un bel esprit de résilience. Essentiellement pour cette masse de personnes qui n'en a aucune nécessité médicale mais court inexorablement après cette obsession si contemporaine de la performance.
Ce sous Walking Dead peut néanmoins compter sur une certaine atmosphère et deux belles performances d'acteurs, Forest Whitaker apportant notamment une épaisseur remarquable à ce personnage de père aimant jusqu'à en devenir véritablement menaçant. L'échelle celeste: l'art de Cai Guo-Qiang (Kevin MacDonald, 2016, 1h19), Quatre ans après Marley, Kevin MacDonald s'aventure sur un terrain un peu plus pointu avec ce portrait d'un artiste chinois qui a choisi pour terrain d'expression la pyrotechnie à grande échelle. Un acteur confirme, Covid-19: toujours pas d'explosion, toujours pas de certitude, Soufiane Rahimi rempile pour 5 ans au Raja (officiel), Iran et Russie organisent des exercices dans l'océan Indien, Microsoft : disponible cette semaine, le Surface Duo n'aurait pas Android 11 avant cet été, Baked feta pasta : la recette des pâtes à la feta rôtie qui fait fureur. Hatem Khraiche Ruiz-Zorrilla tire de ce pitch prometteur un film qui à force de vouloir gagner sur les tableaux du drame à la romance en passant par l'action ou la science-fiction finit par diluer la force de ses prémices dans une suite de péripéties accompagnant la cavale de nos héros. Cette fois-ci, son documentaire prend pour cadre un tout nouveau centre de désintoxication qui vise à isoler les addicts dans une petite communauté agricole. Imperial Dreams (Malik Vitthal, 2017, 1h27). La bande audio connaît un important succès viral. Réalisateur du film de zombies Dernier Train pour Busan, remarqué en sélection officielle à Cannes en 2016, Yeon Sang-Ho revient avec un film qui en est presque le contrepied. Un portrait habité sans flagornerie inutile. Ce drame espagnol ménage plutôt bien la montée dramatique qui accompagne la soudaine libération de la parole, alcool aidant. Une jeune fille comprend peu à peu qu'elle a le pouvoir de voir les fantômes de personnes décédées. Sommes nous prêt à révéler tous nos secrets? Il manque au final d'un enjeu, d'un vrai regard pour que Gaga: Five feet two puisse réellement prétendre au rang des documentaires musicaux qui comptent. Dommage qu'à cette fine ligne s'en superpose une seconde, propre à tous les personnages secondaires, où les clichés grossiers sont assumés pour servir de ressorts comiques au risque de saper la première. Pas forcément le spectateur, non. Son assassinat est resté lettre morte pendant des années. Puis là, c'est le drame. Pourtant, après un choc à la tête, sa vie prend des airs de romances à l'eau de rose hollywoodienne. L'entame du film, toute en dialogues percutants, est pétillante. Soit la création d'une banque souterraine destinée à financer les actions contre les nazis grâce à un ingénieux système de détournement de fonds légaux. Sans compter une fin bâclé qui cherche une sortie par le vide. Malibu Rescue (Savage Steve Holland, 2019, 1h09). Ce thriller psychologique qui n'hésite pas ponctuellement à se jouer d'une esthétique horrifique permet d'une part de retrouver Vinessa Show loin de l'univers du Two Lovers de James Gray, d'autre part de frissonner devant les aventures de cette psy traumatisée confrontée à un drôle de patient. Microsoft est susceptible de recevoir des commissions si vous réalisez un achat après avoir cliqué sur un lien de cet article. I Don't Feel at Home in This World Anymore (Macon Blair, 2017, 1h36). À lire en parallèle, ma longue analyse du cinéma selon Netflix, cliquez ici. On y suit les mésaventures de Jeremy (Syrus Shahidi) et Lola (Charlotte Gabris), un couple en crise après que la jeune femme, fan de super-héros, découvre que leur rencontre est basée en réalité sur un mensonge. Game Over, man!, c'est l'histoire de trois geeks déterminés à financer leur jeu vidéo pris dans une suite d'imbroglios liés à une prise d'otage dans un hôtel. Ce film coréen sur un père obsédé par la perte de son fils au point de revisiter ses rêves à la recherche du moindre indice permettant de le retrouver rappelle trop Inception sans l'inventivité formelle pour qu'on s'y attache durablement. "Traumatisée et choquée" : Caroline Margeridon donne de ses nouvelles après son cambriolage... Michel Barnier crée "Patriote et européen", Guimarães : « Je veux gagner la Ligue des champions, les JO et la Coupe du monde ». Présenté sur la plateforme comme une série, ce Godzilla Original est en réalité une nouvelle trilogie de films animés consacrée au célèbre monstre japonais. Cette comédie dramatique qui nous vient de Norvège met en scène Amalie, une jeune danseuse classique des quartiers huppés dont la vie bascule le jour où son père est rattrapé par d'importants soucis financiers. De Iain Armitage (aperçu dans Big Little Lies) à Matthias Schoenaerts en passant par Judy Greer, les seconds rôles sont aussi très réussis. La politique actuelle du gouvernement face à la pandémie entraîne l'ensemble des pratiques culturelles collectives dans une interminable spirale, plus mortifère qu'une suspension complète mais temporaire. Le problème des films à sketch, c'est que le résultat est en général inégal tirant la perception de l'ensemble plutôt vers le bas. Les amateurs de la série Better Call Saul seront heureux de retrouver Bob Odenkirk dans ses œuvres. Noël à Snow Falls (Ernie Barbarash, 2017, 1h45).
–Recommandé (93 films)
Voir la bande-annonce, Print The Legend (Luis Lopez & Clay Tweel, 2014, 1h39). Ce documentaire sur un prestigieux tournoi de golf pour enfants suit plusieurs compétiteurs en herbe venus de différents pays, de leur préparation à l'annonce des résultats. Un jeune fiancé sur le point d'épouser la fille d'un malfrat d'Istanbul est victime d'une arnaque idiote. Le Marchand (Tamta Gabrichidze, 2018, 0h23). Il y a la fois du suspense avec la reprise d'une enquête sur la mort de Marsha P. Johnson, transsexuelle retrouvée mystérieusement noyée un jour de 1992; de l'émotion avec le portrait de cette figure généreuse rayonnante du Greenwich Village tragiquement disparue; de l'histoire avec tout un pan raconté de la lutte LGBT depuis les années 1960; et un message politique avec la dénonciation de la violence dont sont encore victimes les transsexuels aujourd'hui. Rodchenkov s'en sortira-t-il? Le film joue habilement du contraste entre les doutes grandissants d'Adam Scott, parfait en beau-père plein de bonnes intentions, la bonhomie d'Evangeline Lilly et les catastrophes en séries qui frappent la famille recomposée. Et le duo d'acteurs principaux fonctionne à la perfection, plus proche des canons de jeux occidentaux que de l'image que l'on se fait de Bollywood. Outre cette mise en place un peu lente, le film souffre d'un didactisme pas toujours très fin qui s'il est parfaitement louable sur le fond pèse autant sur les dialogues que les personnages pour un résultat convenu. Une bonne surprise. Lointain cousin du Sex crimes de John McNaughton post Metoo et post Get Out, The Perfection se délecte de son scénario retors autour de l'attraction/répulsion de deux prodiges de la musique classique. D'un côté, la fête du 70e anniversaire du cinéaste Jake Hannaford (John Huston), traitée à la manière d'un documentaire. Côté américain, il faudra attendre 1983. Il est pris pour cible par plusieurs arnaqueurs qui se battent pour pouvoir récupérer son argent. Les rapports intergénérationnels y sont touchants et tendres. Une introduction plus incarnée qu'approfondie aux questions qui agitent encore la société aujourd'hui. Rachel Dolezal, un portrait contrasté (Laura Brownson, 2018, 1h41). Le mariage d'Ali (Jeffrey Walker, 2018, 1h50), Cette comédie romantique australienne est inspirée de la vie de son scénariste et acteur principal Osamah Sami. Virunga (Orlando von Einsiedel, 2014, 1h30). Avertissement, les fins connaisseurs de la vie et de l'œuvre de Joan Didion risquent de ne pas apprendre grand chose de ce documentaire réalisé par son neveu, l'acteur Griffin Dunne. C'est dans sa narration morcelée, juxtaposant six voix off comme autant de point de vue, que Mudbound arrive à rendre avec plus de force cette logique d'enfermement qui gagne les corps comme les esprits. Netflix assure le service après-vente. Pour reprendre langue avec son fils, un père usurpe sur Facebook l'identité d'une jolie jeune femme et entame un dialogue virtuel avec lui. De l'autre, une histoire de chien drone bâti à des fins militaires lâché en pleine nature pour apprendre. Les Goûts et les couleurs (Myriam Aziza, 2018, 1h35). La Femme la plus assassinée du monde (Franck Ribière, 2018, 1h45). Et Ben Mendelsohn est parfait pour incarner avec élégance ce malaise désabusé. La narration ne tient pas tout à fait le niveau de l'esthétique, mais l'ensemble se regarde avec plaisir, là encore comme une très belle promesse. Ce film basque prend les formes d'un conte qui met en scène une jeune orphmatériau est inspiré ici de Jin-Roh, un film d'animation réussi sorti en 1999. À la mort de leur mère, quatre sœurs ont pour mission de partir à la recherche chacune de leur véritable père pour pouvoir toucher leur héritage. Heroin(e) (Elaine McMillion Sheldon, 2017, 39 minutes). Petits coups montés (Claire Scanlon, 2018, 1h45). Ce long métrage d'Adrian Teh à la gloire d'une unité d'élite de la marine malaisienne reprend avec une certaine efficacité les codes du film d'action contemporain sous couvert d'une intrigue de trahison interne inspirée de faits réels. Une quête moins absolue qu'intime qui pose un regard interrogateur et décontenancé sur le monde qui nous entoure. Ce film espagnol nous immerge au Congo à travers la quête d'une avocate madrilène qui recherche dans la jungle sa sœur disparue quelques années plus tôt alors qu'elle travaillait pour une ONG. The Cloverfield Paradox (Julius Onah, 2018, 1h42). Soit l'histoire d'Abbie (Gugu Mbatha-Raw, déjà aperçue dans Black Mirror ou The Cloverfield Paradox sur Netflix) qui, atteinte d'un cancer, décide de chercher sa future remplaçante auprès du gentil Sam (Michiel Huisman, aperçu dans Game of Thrones, sur HBO donc). Au point d'avoir une vraie chance d'être nommé à l'Oscar du meilleur film après son Lion d'or à Venise. Bright rejoue les défauts que l'on a maintes fois soulevé déjà concernant les productions maison: une attention si poussée sur l'enchaînement des péripéties que les personnages peinent réellement à exister. Perdants magnifiques. Malgré un univers prometteur, ce survival autour d'une jeune femme lancée à sa sortie de prison dans un monde désertique sans foi ni loi où sont regroupés tous les membres non productifs de la société tourne très vite à vide. Grand prix du jury au dernier Festival du film de Sundance, le premier long métrage du scénariste Macon Blair impressionne par sa narration jusqu'au-boutiste. Sur ma peau (Alessio Cremonini, 2018, 1h40). Coronavirus : 40 % des étudiants préfèrent-ils les cours à distance, comme l’affirme Frédérique Vidal ? Chloë Grace Moretz est convaincante en Susannah Cahalan, du nom de la véritable reporter qui travaillait pour le New York Post quand elle connut ses terribles ennuis de santé. Une aventure humaine autant que gastronomique. Inspiré d'une histoire vraie, Brain on Fire est le récit d'une lente descente aux enfers. La faute à des dialogues pas toujours à la hauteur, une interprétation sur certaines scènes fragiles, un mélange des genres par moments infructueux. Voilà le triste surnom dont est affublée la ville d'Huntington en Virginie-occidentale. Les autres se souviendront longtemps de ce voyage à la recherche du temps perdu. Cette comédie signée Lauren Miller Roger déroule un air bien connu, soit les retrouvailles de Rachel, executive woman rivée à son écran, et de son père qui l'avait abandonnée vingt-six ans plus tôt. David Brent: Life on the road (Ricky Gervais, 2017, 1h40). La démocratie, c'est pour aujourd'hui ou pour demain? Ce court film d'animation destiné à un jeune public tient du joli conte de Noël. Aux États-Unis, il existe un équivalent avec Mitt, pour un résultat tout différent. Natalie (Rebel Wilson) se l'est entendue répéter depuis toute petite. Soit ici l'histoire de Violet, une publicitaire dont la vie en apparence parfaite vacille le jour où son petit ami lui offre un chien à son anniversaire là où elle s'attendait à une demande en mariage. Si Bridget Everett tient ici un deuxième rôle particulièrement savoureux, la suite de péripéties ne tient pas tout à fait ses promesses. E-Team (Katy Chevigny & Ross Kauffman, 2014, 1h29), Une plongée fascinante dans le quotidien des enquêteurs de Human Rights Watch, en Syrie notamment pour documenter les crimes d'Assad, mais aussi en Libye. Dans la lignée des teen comédies Apatow, les personnages sont regardés avec une juste distance, l'humour se veut gras sans trop faire tache et la thématique traitée avec beaucoup de fraîcheur et de sensibilité. Une œuvre éphémère à la beauté fascinante. Mourir au nom de la vérité (Hernán Zin, 2019, 1h27), Si le syndrome de stress post-traumatique chez les soldats de retour du front est largement documenté, celui qui frappe de nombreux journalistes qui couvrent la guerre fait l'objet d'une moindre attention. Réalisé par un passionné à la vision très romancée, l'objet a la qualité de ses défauts: un goût très prononcé pour la légèreté. Une nouvelle boucle temporelle netflixienne au service d'une teen comédie fraîche et engagée avec légèreté. Le Troisième œil (Rocky Soraya, 2018, 1h47). L'engagement de Netflix sur les problématiques LGBT n'est aujourd'hui plus à démontrer. De la schizophrénie de ces championnes dont on attend les plus grandes choses sans jamais cesser de les renvoyer à leur infériorité. Malgré tout (Gabriela Tagliavini, 2019, 1h18). Nouvelle génération suit l'histoire d'une jeune fille sans père et solitaire qui trouvera à se réconcilier avec la vie grâce à l'amitié d'un robot pas comme les autres. Le film se démarque toutefois de ses homologues américains par une âpreté et un sens du grotesque réjouissant. En plus d'un script malin assumant et digérant parfaitement ses références, ce film fantastique espagnol impose une atmosphère vénéneuse au service d'un univers mental singulier. Je te promets (TF1) : quelles sont les différences avec This is us, la série originale ? Après la crise financière de 2008, un des fidèles auditeurs se décide à lancer une opération pour tenter de récupérer ce trésor caché. Chaque rebondissement est prévisible, tout comme les trajectoires de ses personnages abîmés par la vie en quête d'un peu de paix. Les films produits par Netflix ne sont soumis à aucune classification équivalente à ceux produits pour le cinéma. Se voulant plus atmosphérique que proprement horrifique, ce film philippin peine à éveiller un véritable intérêt. La réalisatrice Isabel Coixet raconte ici dans un beau noir et blanc l'histoire, au tournant du XXe siècle, du premier mariage entre personne du même sexe en Espagne. Si le récit initiatique comme la mise en scène sont plutôt convenues, le film va de manière intéressante à l'encontre du dogme actuel de l'appropriation culturelle. Le film d'Éléonore Pourriat s'amuse alors à travers une foule de petits détails à inverser les rôles dans lesquels se trouvent les hommes et les femmes. Ce premier épisode de la série de documentaires musicaux ReMastered revient sur la tentative d'assassinat dont a été victime Bob Marley sur scène en Jamaïque en 1976. Le long métrage signé Julius Onah accumule un grand nombre des clichés vus dans les films de science-fiction de ces dernières années, à commencer par la celui de la quête spatiale comme réponse au deuil. Aux côtés d'autres extraterrestres, ils errent dans l'espace à la recherche d'une nouvelle planète habitable. Le début d'un long mystère qui mettra des années à être résolu. C'est peut-être là le génie de Ricky Gervais. Sur cette trame minimaliste, Matt Palmer construit un récit sobre et prenant par sa charge tragique mettant en scène la tension grandissante entre citadins aisés et habitants revanchards d'une petite communauté reculée. Adam Sandler, cet ami qui vous veut beaucoup trop de bien. Ces premiers s'épilent, s'apprêtent, sont objectivés, restreints à des tâches inférieures, sont sensibles à une horloge biologique… Un jeu de décalage, qui, au final, prend pas mal de place dans le film (presque trop) et vient pervertir la rencontre de notre héros avec Alexandra (touchante Marie-Sophie Ferdane), puissante femme de lettres et croqueuse d'hommes en mal d'inspiration.
Formation Continue éducateur Au Luxembourg,
Zone De Défense 2019,
Les Sportifs Africains Les Plus Riches 2020,
Lodge à Vendre Afrique Du Sud,
Livre Recettes Kitchenaid Index Et Photos,
Coefficient Bac Pro Technicien D'usinage 2018,
Auto Touch Pc,