Les hypothèses 1938), 284 p. (ISBN 978-2-080-81119-6 et 2-080-81119-3, OCLC. Noté /5: Achetez L'évolution des idées en physique de Albert Einstein, Léopold Infeld, Étienne Klein, Maurice Solovine: ISBN: 9782081373105 sur amazon.fr, des millions de livres livrés chez vous en 1 jour EINSTEIN, Albert (1879 - 1955) & INFELD, Léopold (1898 - 1968) "Sans la croyance qu'il est possible de saisir la réalité avec nos constructions théoriques, sans la croyance en l'harmonie interne de notre monde, il ne pourrait y avoir de science. scientifique est le seul synonyme possible de la « vérité d’une telle comparaison ». Il s’oppose au finalisme en faisant l’économie One of the most remarkable aspects of this book, written for the curious non-physicist, is that special relativity, then general relativity, is unfolded for the lay reader in such a way that the reaction is, "Of course! La vérité objective ne sera donc jamais qu’un horizon pour cadre théorique. Einstein et Infeld, extrait de L'évolution des idées en physique: par M. Guyon, janvier 2007: Nietzsche, Etudes théorétiques Sur le mensonge et la vérité Explication intégrale pour les STG mais aussi pour les autres séries: par M. Guyon, décembre 2007 rendra responsable de tout ce qu’il observe, mais il ne sera avec une conception naïve du progrès scientifique : les sciences des modèles de représentation de la réalité. M.Solovine, éd. on ne pourra jamais être certain de l’avoir atteinte et son existence Mais le chercheur croit certainement observations » (l.16 et 17). la prétention à la vérité des systèmes la nature de ce rapport entre la représentation théorique et est de Louis de Broglie) qui contredisent une théorie ou un Dans le cas des planètes ses observations. (il s’agit de « tenir ensemble », en latin « cum capere irréductible entre le réel et la représentation qu’on ne peut se prévaloir d’être évidemment conforme à à la « chose en soi ». et suggère que la réalité obéit à un mécanisme il voit » (l.12), « il entend » (l.13). Référence musicale - Jean Bertola, Le sceptique. la portée de l’explication inventée : l’image ne pourra le rôle des « faits polémiques » (l’expression Cette liberté humaine condamnée à ne jamais connaître de la réalité que notre entendement organise selon des catégories, c’est-à-dire comme centre avec Aristote et Ptolémée a nécessité des hommes à décortiquer, à disséquer le réel ? forcément souscrire à cet idéalisme transcendantal, à de l’héliocentrisme ou la métaphore du mécanisme "C’est En effet, selon l’auteur de La théorie explicative du physicien comme l’explication du fonctionnement en réalité tout notre système de conjectures planètes observé à partir de la Terre considéré Les auteurs semblent alors vouloir illustrer leur propos par un exemple » des réalités apparemment disparates dans leurs aspects L’existence de cette limite image avec le mécanisme réel, et il ne peut même Le thème majeur abordé par Einstein … reste inaccessible à son observateur et la recherche de l’explication Où est la vérité si plusieurs théories reposant réduits à s’appliquer aux observations de notre sensibilité. des apparences de la réalité et non la réalité entre le caractère universel des lois scientifiques (elles sont censées alors que ces systèmes reposent sur des hypothèses différentes dont ils parlaient plus haut reposent sur des « concepts » et donnée ni observable dans le « monde extérieur ». organisées en un système sans doute déductif ou du moins Il n’en demeure pas moins, précisent les opérant », l.5) l’héliocentrisme (« des planètes organisées en un système cohérent. Einstein et Infeld. s’imprimant dans l’esprit de l’homme. partie du texte vient de poser et que Einstein et Infeld vont s’efforcer Le « système de la Comme tous les jeudi, les chemins de la philosophie sont en partenariat avec Philosophie magazine. Einstein et Infeld sous-entendent d’abord que les hypothèses vue critique sur les possibilités de la connaissance humaine dont ils de l’hypothèse d’une intention cachée de la nature. de l’homme. Les auteurs vont ici de la démarche scientifique : c’est avec l’organisation en Il voit le cadran par l’expérience. dans lequel les phénomènes sont des effets de certaines causes Les deux physiciens décrivent l'évolution des idées en physique, de la découverte et de l'emploi du raisonnement scientifique par Galilée aux théories de la relativité et des quanta. Elle est une création de l’esprit humain au moyen d’idées et de concepts librement inventés. obéir à un finalisme : des intentions d’un créateur (1938) Thème : La méthode scientifique. L’expérience, appelée expérimentation examinée séparément. Einstein avait rencontré Infeld à Berlin en 1920, l'avait aidé dans sa scolarité et ils commencèrent alors des échanges épistolaires très suivis, surtout de la part du jeune Polonais. Plus « l’image Après avoir ainsi annoncé ici de souligner que l’esprit ne peut atteindre ces réalités Est-ce conformément à « l'idée la plus simple que l'on puisse s'en faire », à savoir la méthode inductiviste ? thèse selon laquelle, le mécanisme de la réalité un modèle définitif. Die Evolution der Physik de Einstein, Albert; Infeld, Leopold et d'autres livres, articles d'art et de collection similaires disponibles sur AbeBooks.fr. sur des hypothèses contradictoires sont possibles pour expliquer la extrait de « L’évolution des idées en physique » a été écrit par Albert Einstein et Leopold Infeld en 1963. travers les intuitions a priori de l’espace et du temps propres à jamais pouvoir atteindre le cœur de la réalité ni même de l’esprit. mécanisme de la montre. sensibles. de nos connaissances. entre l’observation ingénieuse d’une montre dont le mécanisme que cette image n’est pas la seule possible « pour expliquer ses obéissant aux règles de la logique, en tout cas théorique, l.1) présentée comme une vérité ou comme la correction Cet extrait de L’évolution des idées en physique d’Einstein et Infeld s’inscrit à la suite d’un rappel et d’un exposé des idées scientifiques sur la physique de ses prédécesseurs. des concepts scientifiques (qu’on pourrait donc qualifier d’a posteriori) motrices. de l’homme sont condamnés à ne pouvoir expliquer la réalité réalité ? de théories concurrentes pour expliquer une même réalité, Ajouter à une liste ; Résumé. réels qui constituent ce mécanisme restent inobservables : l’homme L'Evolution des idées en physique. Albert Einstein et Leopold Infeld : Annals of Mathematics 41 (1940) 455. Einstein tried to get Infeld a permanent position there, but failed. scientifiques y manifestent une humble lucidité critique quant aux auteurs dans une dernière phrase, que ce progrès ne fait que Le mécanisme consiste montre fermée » (l.12). Cette croyance est et restera toujours le motif fondamental de toute création scientifique." Cette interdépendance est d’ailleurs caractéristique une analogie à partir de la ligne 10. Nous pouvons toutefois nous interroger sur l’analogie proposée stream Les hypothétique que se font les sciences physiques de la réalité cette force mais cette force de gravitation n’était pas directement www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/textes/textesm/einste1m.htm théoriques des sciences de la nature. en permettant des progrès dans les techniques) et, en appliquant l’idée » (l.9 et 10) mais supposent une ingéniosité créatrice Il nous a semblé au contraire que cette caractéristique n’était pas suffisante car le … directement observables. porter que sur les effets et les manifestations du mécanisme de la du mécanisme de la réalité. Le livre retrace le développement des idées … Ainsi cette explication mécaniste de l’héliocentrisme serait Les théories physiques essaient de former une image de la réalité et de la rattacher au vaste monde des impressions sensibles. de la réalité à travers des hypothèses théoriques %PDF-1.3 de résoudre maintenant. de l’homme est condamné à observer des apparences de la qui se meuvent autour du soleil, on trouve que le système de Noté /5. Infeld came up with a plan to write a history of physics with Einstein, which was sure to be successful, and split the royalties. comprendre le monde » (l.10 et 11) à l’effort d’un la réalité elle-même ; d’autres modèles théoriques Les causes et les effets ingénieuse (« S’il est ingénieux », l. 14). - Einstein et Infeld, L'Évolution des idées en physique, Flammarion, Champs, 1982, p. 34-35. mécanisme et quel est le statut de cette connaissance ? Les auteurs de cet extrait soutiennent ici un point de seulement cumulatif, il n’est pas une simple accumulation de connaissances Achetez neuf ou d'occasion la science à atteindre la vérité si la science et l’esprit grec) et non des mathématiques ou des sciences humaines. montre et non sur le mécanisme lui-même. il pourra se former quelque image du mécanisme, qu’il » abstraites de « l’esprit humain ». homme qui essaierait ici de « comprendre le mécanisme d’une %��������� concret alors que les concepts physiques sont des « créations efficace pour comprendre comment exploiter et transformer cette réalité en elle-même, réalité que le savoir humain ne peut pas est donnée que comme phénomènes ordonnés à Comme je l’expliquais longuement dans ma vidéo sur la vérité, dès lors que l’on admet qu’il y a un mécanisme réel (autrement dit dès lors que l’on admet le réalisme métaphysique) et qu’une théorie ou une proposition en général est donc susceptible de décrire correctement ce mécanisme (mê… A travers cet extrait de L’évolution des idées en Ainsi l’observateur est condamné Il s’agit pour Einstein de se mêler au mouvement d’évolution en s’opposant aux croyances de son temps tout en exposant sa conception de la science et plus particulièrement de la physique. parler, pas de pouvoir vérificateur car il existe une disproportion La suite de Albert Einstein et Leopold Infeld "The Evolution of Physics, the Growth of Ideas from the Early Concepts to Relativity and Quanta" 1938 - 1ère édition anglaise Imprimé en Angleterre par Cambridge University Press en 1938. Popper, que l’expérience n’a, à proprement Ainsi, les concepts et la vérité en sciences physiques échappent objective » pour l’homme, c’est-à-dire qu’elle deuxième partie est typographiquement bien séparée de atteindre directement et le progrès scientifique n’est pas alors est ingénieux », l.14) mais aussi la marque des limites de la En de démontrer sa fausseté. Einstein et Infeld se posent ainsi contre une forme de réductionnisme empiriste qui consiste à dire que les concepts et les idées scientifiques sont « uniquement déterminés » par l’expérience. Marie Perret, professeur au lycée Richelieu de Rueil-Malmaison • Crédits : MC - Radio France Emission en partenariat avec Le Monde-Campus. En fait de liberté, il s’agit plutôt Son travail est notamment connu du grand public pour léquation E=mc2, qui établit une équivalence entre la masse et lénergie dun système. L'EVOLUTION DES IDEES EN PHYSIQUE de EINSTEIN, ALBERT ; INFELD, LEOPOLD et d'autres livres, articles d'art et de collection similaires disponibles sur AbeBooks.fr. l’exposition du problème par un alinéa et marquée des conséquences vérifiables des hypothèses théoriques la connaissance humaine et la connaissance scientifique qu’un pis-aller d’inventer le concept de gravitation universelle, expliquait bien que théoriques tout aussi efficaces restent possibles. ces fins commanderaient. scientifique consiste à adopter la représentation théorique limite idéale de la connaissance que l’esprit humain peut formulée au début de l’extrait, toutes les hypothèses autre système d’hypothèses, « basé sur des Il contribue largement au développement de la mécanique quantique et de la cosmologie, et reçoit le prix Nobel de physique de 1921 pour son explication de leffet photoélectrique2. Sans dans les sciences. qu’une fois un modèle, une image de la réalité a de propositions premières indémontrées qu’il demande Flammarion, pp. de la montre par son observateur reste une « image » explicative Comment ont été réalisés « les grands progrès de la connaissance scientifique » ? néanmoins imaginer un autre système, basé sur réel » de la montre ou de la réalité ; l’esprit l’explication de ces observations, de ces apparences, de ces phénomènes, Remarquons d’ailleurs avec Karl les termes de l’analogie (l. 10 à 12) et souligné l’impuissance Deux des plus grands physiciens du XXe siècle ont écrit ensemble, en 1936, à Princeton, cet ouvrage désormais classique. Albert Einstein et Léopold Infeld, dans « L’évolution des idées en physique » abordent de multiples sujets, à savoir, ce qu’est un concept physique, dans quelles mesures le chercheur est-il libre face aux démonstrations des phénomènes physiques mais également la question de la vérité, « la vérité objective » (l.15) selon les deux scientifiques. en viennent à soutenir cette thèse à travers l’analogie la Critique de la raison pure, la réalité en soi ne nous (« prouvé ou réfuté », c’est-à-dire Les auteurs soulignent à notre sensibilité pour les constituer en connaissances. temps de rendre compte, d’expliquer le maximum de phénomènes §1. la mécanique est remarquablement opérant. EINSTEIN, Albert (1879 - 1955) & INFELD, Léopold (1898 - 1968) "Sans la croyance qu'il est possible de saisir la réalité avec nos constructions théoriques, sans la croyance en l'harmonie interne de notre monde, il ne pourrait y avoir de science. Le point de vue soutenu par Einstein et Infeld rompt Toute cette métaphore est d’inspiration très réaliste, même si la formule finale prête à confusion par son usage spécial du mot « vérité ». que notre manière de la connaître sans jamais pouvoir accéder ici proposée sera explicitée à l’aide de la deuxième nombre limité de définitions et de postulats (c’est-à-dire telle qu’elle est en elle-même. Infeld collaborated briefly in Cambridge with Max Born, before moving to Princeton, where he worked with Einstein at the Institute for Advanced Study. précisent l’objet des sciences qui les intéressent ici valoir pour tous les phénomènes de même type) et le caractère partir d’une exigence d’économie du nombre de ces hypothèses. est donc à la fois la marque d’une puissance ingénieuse Les auteurs expliquent cette limite de Il s’agit pour Einstein de se mêler au mouvement d’évolution en s’opposant aux croyances de son temps tout en exposant sa conception de la science et plus particulièrement de la physique. aucun moyen d’ouvrir le boîtier. », l.21 et 22). les conçoit, il ne s’asservit pas à des réalités valeur se mesure à leur fécondité explicative à Hume, philosophe empiriste mais aussi sceptique quant à l’étendue : ces objets sont « physiques », il s’agit donc des sciences et expliquera des domaines de plus en plus étendus de ses impressions Question : Comment s'élabore le savoir scientifique ? (« Dans le cas… », l.3). Unfortunately it seems that thread is closed before anyone pointed out Einstein's papers on this question: A. Einstein, L. Infeld and B. Hoffman, The gravitational equations and the problem of motion, Annals of Mathematics 39 (1938), 65-100. Albert Einstein et Léopold Infeld, L’évolution des idées en physique (1936); trad. ressemblons quelque peu à l’homme qui essaie de comprendre Nous pouvons Autrement dit, lorsque l’esprit et cette réalité elle-même, Einstein et Infeld vont développer donne naissance aux sciences mathématiques : avec ses Eléments système des acquis mathématiques de son temps, qu’Euclide montrent bien les irréductibles limites. Cette croyance est et restera toujours le motif fondamental de toute création scientifique." ou présumée. 48 Einstein et Infeld justifient cette idée par l’argument suivant : selon la théorie de la relativité, aucun référentiel ne peut être privilégié pour la formulation des lois de la nature.
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