: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. La recherche d'accords de limitation des armes nucléaires est un des thèmes sur lesquels les Nations unies sont les plus actives tout au long de la guerre froide. Cette montée de la rivalité entre Ryad et Téhéran alimente les spéculations sur la façon dont l'Arabie saoudite réagirait au programme nucléaire de l'Iran. En 2019, la Russie possède encore 6 500 armes nucléaires, dont 2 000 sont stockées en attente de démantèlement. Désarmement nucléaire : utopie ou objectif à long terme ? En parallèle, Kadhafi a des contacts secrets depuis 1999 avec l'Ouest en vue de la levée des sanctions économiques qui frappent le pays. Cinquante ans après sa signature, son bilan est en demi-teinte : les États démocratiques qui l'ont signé en ont respecté les termes, renonçant effectivement à se procurer l'arme nucléaire, mais plusieurs États à régime autoritaire ont poursuivi leurs activités nucléaires militaires bien après l'avoir signé, en dépit des garanties de l'AIEA[3]. Vendredi 7 février 2020, le président français a exposé sa vision de la stratégie de défense et de dissuasion nucléaire française. Si elle n'entreprend pas de programme militaire proprement dit, elle dispose dans les années 1950 et 1960 de toutes les ressources nécessaires pour pouvoir emboiter le pas au Royaume-Uni et à la France dans la constitution d'une force nucléaire indépendante. L'acquisition de vecteurs capables d'emporter une charge nucléaire n'est pas difficile puisque le commerce des missiles n'est pas couvert par le traité sur la non-prolifération nucléaire. Le renseignement U.S estime le stock d'armes nucléaires à environ 80, même si Israël dispose d'une quantité de plutonium suffisante pour équiper 115 à 190 têtes nucléaires[59]. Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité et l'Allemagne, connu comme le P5+1, tentent depuis 2006 une approche négociée avec l'Iran qui aboutit en 2009 à un accord sur les activités d'enrichissement, qui n'est toutefois pas mis en œuvre. Le sujet est devenu tabou dans la culture politique du pays et dans la population[58],[4],[d]. Dans son discours spectaculaire dit Atoms for Peace du 8 décembre 1953 devant l'Assemblée générale de l'ONU, le président Eisenhower propose qu'une partie des matières fissiles permettant de produire des bombes nucléaires soit mise sous contrôle d'une Agence internationale de l'énergie atomique sous les auspices de l'ONU[11],[12]. Le pays assemble sa première bombe nucléaire complète en 1982 et en possède six en 1989[26]. », Le Belfer Center est un centre d'études en relations internationales qui exerce son activité au sein de la. Enfin, l'Arabie saoudite figure dans cette liste car son intérêt pour le nucléaire alors que son grand rival au Moyen-Orient, l'Iran, pourrait acquérir l'arme nucléaire à un terme rapproché, suscite beaucoup d'interrogations depuis 2019. En outre, 30 nouveaux États signent le TNP au cours de la décennie, dont la Corée du Nord[14]. C'était notre position, c'est notre position, cela restera notre position. Dès 1945, la Suède entreprend un programme nucléaire dual, civil et militaire. L'Afrique du Sud est le seul pays à avoir construit des armes nucléaires puis à les avoir démantelées volontairement[26]. Ces produits serviraient au développement des applications pacifiques de l'énergie atomique, et seraient utilisés par de nombreux pays. Tout espoir sérieux d'élimination des armes nucléaires est complètement abandonné au début des années 1950. De plus, le régime souhaite se montrer aux yeux des autres pays comme une puissance nucléaire « normale et responsable ». Taïwan a par deux fois entrepris un programme secret de recherche nucléaire, entre 1967 et 1976 puis entre 1987 et 1988, auquel il est mis fin sous la pression des États-Unis : Taipei ne peut se passer de la garantie de Washington au maintien de l'indépendance de l'île en dépit des revendications de Pékin est une condition de survie[83]. Durant la première moitié des années 2000, les agences de renseignement américaines et israéliennes soupçonnent la Syrie de mener secrètement des recherches dans un but militaire. La Chine est freinée dans ses ambitions mais parvient à réaliser en 1964 un premier essai nucléaire, devenant ainsi la cinquième puissance nucléaire. Le premier essai d'une bombe A a lieu en 1949. L'étude du Belfer Center publiée en 2017 sous le titre When Did (and Didn’t) States Proliferate?, recense les États qui à un moment ou à un autre depuis 1940 ont mené un programme nucléaire militaire, au moins au stade exploratoire. Le Pakistan a également investi dans des armes nucléaires. Pays détenteurs, nombre d'ogives et date clés, Le Figaro revient sur cinq points essentiels de la puissance nucléaire dans le monde. En janvier 2018, neuf États – États-Unis, Russie, Royaume-Uni, France, Chine, Inde, Israël, Pakistan, Corée du Nord – possèdent environ 14 465 armes nucléaires, dont 3 750 déployées avec des forces opérationnelles et près de 2 000 maintenues en état d’alerte élevée. La première préoccupation des deux Grands est de conserver leur quasi-monopole de l'arme nucléaire. La France crée le Commissariat à l'énergie atomique dès 1945, mais ce n'est qu'en 1954 que le gouvernement de Pierre Mendès-France ouvre la voie au programme nucléaire militaire français, orientation confirmée en 1958 par Charles de Gaulle peu après son retour au pouvoir. « l'Iran est entouré de pays dotés de l'arme nucléaire : le Pakistan à l'est, Israël à l'ouest… », « Pourriez-vous dire que c'est la même chose que pour l'Amérique, la France, Israël et la Russie ? Bien que l'Iran continue de respecter les termes du JCPoA et que les Européens continuent d'en soutenir la mise en œuvre, les États-Unis se retirent de l'accord en 2018 et mettent en place de nouvelles sanctions très sévères qui pénalisent fortement l'économie et la population iraniennes. Les États-Unis conservent leur position de pays le plus puissant du monde. Après la défaite de l'Iraq dans la guerre du Golfe de 1991, l'AIEA entreprend des inspections et conclut en 1997 que le programme irakien est démantelé[77]. La Russie n’est pas en reste. Ces armes peuvent être délivrées par des avions F-15 et F-16 adaptés par les israéliens et par des missiles balistiques à moyenne portée Jéricho de fabrication israélienne[60]. Héritière de l'URSS, la Russie est en crise durant toute la décennie 1990 et ne joue plus un rôle déterminant sur la scène internationale, bien qu'elle conserve l'arsenal nucléaire soviétique[20]. Pourtant, la capacité qu'aurait l'Irak à s'équiper d'armes nucléaires en quelques années est mise en avant par l'administration Bush pour justifier l'invasion de l'Irak en 2003. Les pays non présents dans ce classement ont un pourcentage d'énergie nucléaire de 0 %. Pour conclure, nous pouvons dire que seulement 7 pays sur 197, soit la totalité des pays du globe, possèdent l’arme nucléaire. Israël applique une politique d'opacité, ou en hébreux amimut, à l'égard de son programme nucléaire. Depuis que la France a renoncé aux missiles sol-sol, dans les années 1990, l'arsenal nucléaire se décline en deux composantes : la force océanique, dirigée par la marine (les sous-marins nucléaires lanceurs d'engin basés à l'île Longue, près de Brest, ainsi que certains avions) et la force aérienne, dirigée par l'armée de l'air. La Chine procède en 1964 à son premier essai devenant ainsi la cinquième puissance nucléaire dans le monde. Comparativement à celui des États-Unis ou de l'Union soviétique, l'arsenal des trois autres est réduit [2], mais jugé suffisant pour faire jouer la dissuasion nucléaire dans une optique purement défensive et de stricte suffisance largement théorisée en France[5]. Selon cette étude, 31 États se sont lancés dans cette entreprise, 17 ont monté un programme en vue de fabriquer des armes nucléaires et 10 sont allés au bout de cette démarche . », « Israël ne sera pas le premier pays à introduire l'arme nucléaire au Proche-Orient. La décision est prise en 1974 d'orienter les recherches vers la fabrication d'armes nucléaires. En 2019, la France dispose de 300 têtes nucléaires qui arment les 4 SNLE de la composante océanique et les Rafale de la composante aérienne[53]. https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_production_d'énergie_nucléaire Par ailleurs, hors cadre de l'OTAN, un projet de recherche nucléaire militaire est monté en 1957 par la France, l'Italie et la RFA, mais de Gaulle y met rapidement fin en 1958. La Corée du Nord est le seul pays qui ait acquis l'arme nucléaire après avoir ratifié le TNP, qu'elle a toutefois dénoncé en 2003. Dans le tableau ci-contre figurent les huit États qui ont poussé loin leur programme nucléaire militaire : Afrique du Sud, Brésil, Corée du Sud, Iran, Irak, Libye, Syrie et Yougoslavie. L'Iran respecte l'accord, mais poursuit les tests de missiles balistiques, vivement critiqués par les États-Unis, sans que cela interrompe la levée progressive des sanctions contre l'Iran. Des velléités d'accès au nucléaire militaire ont toutefois existé dans les années 1950 et 1960. Ils bénéficient du soutien occidental et chinois, tandis que l'Inde se rapproche de l'Union soviétique. Les progrès sont lents en raison du refus de la plupart des pays. À cette date, une dizaine d'États, outre les cinq puissances nucléaires, poursuivent des recherches nucléaires militaires. Lancé début 1943, le programme nucléaire soviétique reçoit une priorité absolue à partir de 1945. En procédant à un premier essai nucléaire en 2006, elle est le neuvième État à accéder au rang de puissance nucléaire. Listes de classement de pays par ressources énergétiques, Agence internationale de l'énergie atomique, « L'industrie nucléaire est entrée dans une longue période de stagnation », Data and statistics : World - Electricity 2018, Nuclear Share of Electricity Generation in 2019, Bruttostromerzeugung nach Energieträgern 1990 - 2019 (Production brute d'électricité par source d'énergie, 1990-2019), Institut de recherche énergétique et nucléaire, Liste des réacteurs nucléaires aux États-Unis, Centre de recherche nucléaire de Nahal Soreq, Institut de physique nucléaire du Kazakhstan, Combinat minier et métallurgique de Navoï, Liste des centrales nucléaires en Allemagne, Liste des réacteurs nucléaires en Autriche, Liste des centrales nucléaires en Belgique, Liste des centrales nucléaires en Espagne, Liste des centrales nucléaires en Finlande, Liste des réacteurs nucléaires au Royaume-Uni, Liste des centrales nucléaires en Ukraine, Portail de l’électricité et de l’électronique, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liste_des_pays_par_production_d%27énergie_nucléaire&oldid=174867633, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Électricité et électronique/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Après la guerre froide, le Royaume-Uni s'oriente vers une politique de stricte suffisance. Durant la campagne électorale pour les présidentielles de 2016, Donald Trump parle du JCPoA comme le pire accord jamais négocié et s'engage à le renégocier. Les inspections conduites par les États-Unis en 1964 et 1965 sur le site de Dimona ne leur permettent pas de mettre en évidence l'existence d'un programme nucléaire militaire[57]. Le traité sur l'interdiction des armes nucléaires (TIAN) est adopté à l'Assemblée générale de l'ONU en 2017 par 122 voix pour sur 124 votes[41],[42]. À fin 2019, huit États souverains ont ouvertement testé avec succès des armes nucléaires. L'amélioration de son environnement de sécurité joue un rôle déterminant dans la décision de l'Afrique du Sud de démanteler son programme d'armes nucléaires, effective en 1991. Bien qu'Israël n'ait jamais reconnu publiquement l'existence de son programme nucléaire, certains observateurs estiment que le gouvernement israélien aurait envisagé un essai nucléaire pendant la guerre des Six Jours de 1967. Affaibli par les sanctions économiques et au ban de la communauté internationale, l'Afrique du Sud change radicalement de politique à partir de 1990 en mettant fin à l'apartheid et, sur le plan militaire, en détruisant ses six armes nucléaires et en signant le TNP en 1991[26]. Les allégations, largement commentées dans les médias en 2015, selon lesquelles l'Arabie saoudite aurait un accord avec le Pakistan auprès de qui elle pourrait acquérir des armes nucléaires en contrepartie de son aide financière ne sont pas confirmées de source officielle[72],[90],[91]. Il en ressort qu'en 2017, la capacité électrique installée issue du nucléaire du groupe EDF en Suisse s'élevait à environ 217 mégawatts électriques. La croissance du stock d'armes nucléaires se poursuit au rythme de 10 à 15 bombes par an. L'étude du Belfer Center[f] publiée en 2017 sous le titre When Did (and Didn’t) States Proliferate?, recense les États qui à un moment ou à un autre depuis 1940 ont mené un programme nucléaire militaire, au moins au stade exploratoire. Leur nombre s'envole à respectivement 12 000 et 26 000 en 1970[49]. On sait peu de choses sur leurs armes atomiques et l’arsenal du pays. Le traité de Rarotonga institue une ZEAN dans le Pacifique Sud et la conclusion d'une zone exempte d'armes nucléaires dans le Pacifique Sud. En application de ce traité, les États signataires non dotés d'armes nucléaires (ENDAN) ont contracté l'obligation de soumettre aux garanties de l'AIEA toutes leurs matières nucléaires aux fins de s'assurer que lesdites matières ne sont pas détournées vers un usage militaire[17],[18]. L’histoire nucléaire de ce pays est intrinsèquement liée à celle de ses trois partenaires : l’Union soviétique, la Chine et le Pakistan, qui jouèrent le rôle de proliférateurs en … Dans le cadre de ces alliances, ces trois pays et quelques autres en Europe et en Asie abritent sur leur sol des armes nucléaires américaines, sans aucunement avoir le contrôle de leur emploi[9]. Début 2020, la Corée du Nord continue de développer son arsenal de bombes nucléaires et de missiles balistiques, et la Corée du Sud renforce sa défense antimissile[31],[32]. Pour certains États, l'arme nucléaire est perçue comme une garantie de survie. Depuis l'entrée en vigueur du TNP, deux États, l'Inde et le Pakistan, qui ne l'ont pas signé, effectuent en 1998 leurs premiers essais d'armes nucléaires et disposent d'une force nucléaire opérationnelle. Ce tableau liste aussi six autres États dont le programme d'acquisition de l'arme nucléaire n'a pas dépassé le stade de la recherche, mais qui a joué un rôle important dans leur politique intérieure et extérieure : Allemagne de l'Ouest (RFA), Argentine, Italie, Suède, Suisse et Taïwan[85]. L'absence d'information officielle ne permet pas de confirmer l'existence d'armes opérationnelles. L'Inde est aussi le seul État, en dehors des cinq puissances nucléaires historiques, à poursuivre un programme de construction de SNLE[56]. En compensation, les États-unis recherchent avec la RFA des solutions de partage nucléaire dans le cadre de l'OTAN qui butent sur le fait qu'in fine le contrôle des armes nucléaires reste toujours entre les mains des Américains quel que soit le schéma de partage envisagé. Les négociations s'intensifient entre le P5+1 et l'Iran qui parviennent à un accord provisoire en novembre 2013 prévoyant l'arrêt de l'enrichissement de l'uranium à 20 %, la réduction à 3,5 % de la moitié du stock d'uranium enrichi à 20 %, l'arrêt des travaux sur le réacteur à eau lourde Arak et des inspections plus détaillées et plus fréquentes de l'AIEA. Son niveau scientifique limité conduit la Libye à chercher à acquérir auprès d'autres pays les ressources et les technologies d'enrichissement qui lui font défaut. Les négociations en vue d'un accord définitif reprennent et se concluent par l'adoption d'un Plan d'action global commun (PAGC) en juillet 2015, souvent identifié par son nom en anglais Joint Comprehensive Plan of Action (JCPoA). Les États-Unis sont, en 1945, le premier État à faire exploser une bombe nucléaire. Après adoption par l'Assemblée générale de l'ONU, le TNP est ouvert à la signature le 1er juillet 1968. Les cinq États dotés d'armes nucléaires[b](EDAN) s'engagent à ne pas transférer d'armes nucléaires aux États non dotés (ENDAN) et à ne pas les aider à en fabriquer ou à en acquérir. Nombre de réacteurs nucléaires « opérationnels » par pays, au 16 mars 2017. Elle compte 58 réacteurs en activité. Mais, en échange de la garantie de sécurité qu'ils leur accordent, les Américains ne veulent pas que d'autres pays alliés du Bloc de l'Ouest, en Europe comme en Asie, ne deviennent à leur tour des puissances nucléaires. Il dénonce les attentats du 11 septembre 2001, puis en mars 2003, peu avant l'invasion de l'Irak par les Américains, il avertit les États-Unis et le Royaume-Uni de sa volonté d'arrêter son programme nucléaire. « Une Allemagne puissance nucléaire renforcerait la puissance de l’Occident », affirmait alors ce professeur de sciences politiques bien connu outre-Rhin. L'Allemagne de l'Ouest entreprend un vaste programme nucléaire de recherche et de production d'énergie au milieu des années 1950 et met en service un premier réacteur de recherche en 1957. Cette expansion reflète leur conviction que l'abolition mondiale des armes nucléaires est improbable, tandis que les menaces à la sécurité auxquelles elles sont confrontées exigent un investissement solide dans leurs moyens de dissuasion nucléaire[30]. Sur les neuf États possédant l'arme nucléaire en 2020, cinq sont juridiquement reconnus comme « États dotés de l'arme nucléaire » par le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP), trois, l'Inde, le Pakistan et Israël sont non-signataires du TNP, ce dernier n'en reconnaissant pas officiellement la possession, et un État, la Corée du Nord est signataire du TNP mais l'a dénoncé en 2003[46],[47]. L'Arabie saoudite ratifie le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) en 1988. La création d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient est au point mort depuis qu'en 1995 une résolution en ce sens est adoptée dans le cadre de la conférence quinquennale d'examen du TNP[c]. Sous la pression des talibans d… Ces « régimes de fournisseurs » sont des clubs informels d'États qui s'accordent sur des règles communes à respecter dans le domaine des exportations des biens et des technologies pouvant contribuer au développement, à l’acquisition et à l’utilisation des armes nucléaires[33],[34]. Depuis 1945, plus d'une trentaine d'États ont mené un programme nucléaire militaire, mais plus d'une vingtaine y ont mis fin et ratifié le TNP, parmi lesquels l'Afrique du Sud, seul État à avoir possédé l'arme nucléaire et à l'avoir démantelée. De nouvelles sanctions sont adoptées en 2010 par le Conseil de sécurité. À la fin des années 1970, le pays possède un stock de 500 bombes nucléaires mises en œuvre par la RAF et les SNLE Resolution de la Royal Navy. Le Brésil mène entre 1975 et 1990 un important programme nucléaire civil, en parallèle duquel un programme nucléaire militaire est également conduit. En septembre 1979, un satellite Vela détecte une explosion nucléaire de faible puissance (2 à 4 kt) au large des côtes d'Afrique du Sud, dont Pretoria nie être l'auteur. En 1968, le roi Idris Ier de Libye, pro-occidental, signe le TNP. 2017, When Did (and Didn't) States Proliferate? 5 puissances nucléaires officielles : - les Etats-Unis (avant 1945) - la France (1960) - le Royaume-Uni (1952) A l’échelle mondiale (tous pays confondus), à l’horizon 2030 on constate que la part du nucléaire dans la production électrique mondiale ne dépasserait pas 10 %. En 2019, la Russie et les États-Unis possèdent toujours plus de 90 % des armes nucléaires du globe, bien qu'ils en aient démantelé un grand nombre depuis le pic atteint durant la guerre froide[2]. 2017, Philipp C. Bleek - When Did (and Didn’t) States Proliferate? Les négociations, que les Soviétiques acceptent d'ouvrir fin 1953 sur ces propositions, aboutissent fin 1956 au vote des statuts de l'AIEA à l'ONU[13]. dernière version couvre 55 pays en voie de développement, il ressort que ces pays représenteront, avant 1990, un marché potentiel pour une puissance nucléaire installée de 150 000 à 200 000 MW(e) dont 20% environ seraient constitués par des centrales ne dépassant pà German Historical Institute Washington, D.C. Persee.fr (article paru dans Annuaire français de droit international), Berlin Information Center for Transatlantic Security (BITS.de), Mission permanente de la France auprès de la Conférence du désarmement à Genève, Liste des États dotés de l'arme nucléaire, Organisation du traité de l'Atlantique nord, Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, Liste des traités de contrôle et de limitation des armements, bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki, Dissuasion et prolifération nucléaires pendant la guerre froide, relations entre les deux pays se détériorent, Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires, Traité de désarmement sur le fond des mers et des océans, Traité d'interdiction complète des essais nucléaires, Accord de Vienne sur le nucléaire iranien, Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, Agence internationale de l'énergie atomique, traité d'interdiction partielle des essais nucléaires, traité sur la non-prolifération nucléaire, traité d'interdiction complète des essais nucléaires, Dissuasion et prolifération nucléaires au XXIe siècle, régimes multilatéraux de contrôle des exportations, Régime de contrôle de la technologie des missiles, Code de conduite de La Haye contre la prolifération des missiles balistiques, traité sur l'interdiction des armes nucléaires, Corée du Nord et armes de destruction massive, Histoire du programme nucléaire militaire de la France, programme nucléaire de recherche et de production d'énergie, Arabie saoudite aurait un accord avec le Pakistan, bombarde le réacteur nucléaire irakien à Osirak, The Causes of Nuclear Weapons Proliferation 2011, Tertrais - La dissuasion nucléaire française après la guerre froide 2000, Tertrais - La France et la dissuasion nucléaire 2017, L’arme nucléaire dans le monde, 50 ans après l’adoption du Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP) 2018, Global nuclear weapons inventories, 1945–2013, Maîtrise des armements et missiles : quelles perspectives après la disparition du Traité FNI ? L'Italie entreprend un programme nucléaire civil ambitieux et, entre 1950 et 1975, un programme militaire concentré sur la propulsion nucléaire navale et le missile balistique alfa, mais limité sur la bombe, car les autorités politiques privilégient la voie de la participation très active aux plans nucléaires des États-unis dans le cadre de l'OTAN, espérant se faire une place dans les processus de décision[g]. La France est la deuxième puissance nucléaire au monde, après les Etats-Unis. Mais les États n’y participent que sur une base volontaire, et leurs directives sont non-contraignantes[35]. Au début de l’année 2020, le parc nucléaire civil mondial comptait 442 tranches nucléaires dans 31 pays. Kadhafi, dont l'ascension au pouvoir en 1969 est en partie motivée par le ressentiment suscité par la défaite des Arabes en 1967 au cours de la guerre des Six Jours contre Israël, lance un programme nucléaire militaire peu de temps après avoir pris le pouvoir et adopté une position anti-israélienne ferme. Après deux ans de négociations, Américains et Soviétiques parviennent à un accord sur un texte commun. Le premier essai nucléaire français, Gerboise bleue, est effectué en 1960 dans le Sahara algérien[51]. Depuis 1999, elle soutient la création d'une ZEAN au Moyen-Orient[72]. Fin 2003, après que des inspections sur place sont menées par ces deux pays, il annonce officiellement que la Libye se conformera dorénavant au TNP et aux exigences de contrôle par l'AIEA[80]. A contrario, l’Allemagne est l’un des rares pays où transition énergétique rime ave… d'origine nucléaire, la puissance nucléaire installée dans des pays en voie de développement à économie de marché devrait se situer entre 200 et 300 GW(e) en l'an 2000. En mars 1963, Kennedy exprime publiquement sa crainte que, dans les années 1970, jusqu'à 25 nations aient des armes nucléaires[14]. Malgré les pressions américaines, l'Italie ne ratifie le TNP qu'en 1975, six ans après l'avoir signé[7],[79]. Dans le même temps, la prise de conscience des conséquences écologiques d'une guerre nucléaire[27], les interrogations sur la légitimité morale et juridique de l'arme nucléaire et les courants pacifistes jouent en faveur de la poursuite de la lutte contre la prolifération nucléaire. En 2019, le stock d'armes nucléaires des États-Unis compte environ 6 185 têtes dont 1 600 sont déployées opérationnellement au sein des forces stratégiques et 150 sont des armes dites tactiques déployées sur le sol européen dans six pays de l'OTAN[2],[49]. Durant la guerre froide, la plupart des États capables de développer l'arme nucléaire préfèrent assurer leur sécurité par le biais d'alliances avec les États-Unis. Selon cette étude, 31 États se sont lancés dans cette entreprise, 17 ont monté un programme en vue de fabriquer des armes nucléaires et 10 sont allés au bout de cette démarche[85]. Comme l'Argentine, le Brésil est signataire du Traité de Tlatelolco, du TNP et du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires[75]. La parité stratégique avec les États-Unis est atteinte à la fin des années 1960 et les deux Grands s'entendent dans les années 1970 et 1980 pour limiter leurs armements stratégiques, à des niveaux toutefois très élevés. En 1978, la dictature militaire décide de construire à la fois une usine de retraitement du plutonium et des installations d'enrichissement clandestin d'uranium dans une optique militaire.
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